La cystite est une infection des voies urinaires qui touche plus les femmes que les hommes. En général, cette inflammation de la vessie surgit chez les femmes entre 20 et 40 ans. Cela est fréquemment dû à une mauvaise hygiène génitale. Les infections des voies urinaires peuvent affecter plusieurs organes du système urinaire comme la vessie, les reins, la prostate et l'urètre. Pour des raisons anatomiques, les gentes féminines sont plus sensibles à ces infections qui se propagent dans la vessie. Cette maladie est très fréquente et se caractérise par une douleur brûlante et une fréquente envie d'uriner. Qu’entend-on par cette infection urinaire ? Quels sont les groupes à risque ? Et quelles sont les risques principaux de complication ?
Qu’est-ce que la cystite ?
La cystite est une infection qui affecte les organes génitaux. Elle est causée par des maladies bactériennes des reins, des uretères, de l'urètre et de la vessie. Ces organes jouent un rôle important dans l'élimination et l'évacuation des déchets humains. Les reins, indiqués comme réservoir d’urine, filtrent le sang en éliminant ainsi les déchets. Ils régulent aussi la pression artérielle et drainent l’urine vers l’extérieur avec l’assistance de l’uretère. Les symptômes des infections des voies urinaires les plus courants sont le sang dans les urines, les douleurs abdominales et une forte fièvre. La cystite affecte principalement les femmes en raison de la courte distance entre leur urètre et l'anus. Elle se caractérise ainsi par le passage de ces bactéries de l’anus vers la zone vulvaire en remontant l’urètre afin d’atteindre la vessie. Cette infection est très gênante, désagréable ou même extrêmement douloureuse. Elle peut aussi entraîner des complications en cas de non-traitement. Pour plus d'informations, cliquez ici
Quelles sont les personnes à risque de cette infection urinaire ?
Les femmes, en particulier les femmes engagées dans des activités sexuelles, sont les plus touchées par la cystite. L'anatomie de leur système urinaire augmente significativement le risque de contamination. Les femmes enceintes sont spécialement à risque sous l’effet de la pression exercée par le petit bébé sur le système urinaire, mais également des troubles hormonaux inhérents à la grossesse. Les femmes ménopausées sont plus sujettes aux vaginoses, car la baisse des taux d'œstrogènes associée à la ménopause contribue également aux infections urinaires. Les hommes à risque sont des hommes atteints d'hyperplasie bénigne de la prostate ou de prostatite. Au fur et à mesure que la prostate grossit, elle comprime l'urètre, ralentissant ainsi le passage de l'urine, augmentant le risque d'urine restante dans la vessie après la miction et favorisant l'infection. L’infection urinaire est fréquente chez les patients diabétiques qui ont une teneur élevée en sucre dans leur urine et aussi chez les personnes âgées.
La grossesse un facteur à risque
Les femmes enceintes sont davantage sujettes aux infections urinaires, car les hormones peuvent modifier le tonus de la vessie et réduire sa capacité à se protéger des bactéries. La présence d'urine dans la vessie favorise la croissance des bactéries et augmente le risque. Le diabète gestationnel est également l'un des facteurs de risque de développement d'infections des voies urinaires. Les infections des voies urinaires pendant la grossesse sont, en effet, très fréquentes. Le poids du bébé sur la vessie et les changements physiologiques peuvent favoriser les infections des voies urinaires. Les changements hormonaux jouent également un rôle important. Ils transforment la composition de l'urine, réduisent son acidité et rendent l'urètre plus mince. La stagnation de l'urine dans la vessie favorise la croissance des bactéries. Le diabète gestationnel est également la principale cause de cystite risques.
La cystite, mal soignée, à risque de complication
Si la cystite est mal ou pas traitée, la bactérie se déposera en permanence dans la vessie et se ravivera régulièrement. Les symptômes de la cystite récidivante sont les mêmes que ceux de la cystite simple. Les bactéries présentes dans la vessie peuvent infecter les reins en déplaçant l'uretère vers le haut, c’est la pyélonéphrite. Maux de dos, fièvre et frissons viennent par la suite pour compléter les symptômes. Si la maladie devient récurrente, la pyélonéphrite pourra avoir des conséquences graves et la fonction des reins peut effectivement diminuer. Elle provoque une inflammation du rein et du bassin lui-même. La complication de la maladie est due au non-traitement de la cystite et elle provoque la montée de germes de la vessie vers les reins et leur propagation. En somme, la cystite risques est plus fréquente chez les femmes, surtout enceintes. Quand les bactéries se propagent dans le sang et les infections se disséminent, c’est le cas de la septicémie.